RDC : le Tanganyika prépare les acteurs enfin de prendre en charge la santé de la reproduction de situation humanitaire


Le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) avec l’appui de Norvège renforce les capacités des membres du Groupe de travail Santé sexuelle et de la reproduction (GT/SR) de la province de Tanganyika enfin se préparer à mieux répondre aux urgences humanitaires par une mise en œuvre Dispositif Minimum d’Urgence en santé sexuelle et de la reproduction (DMU/SSR)

Des tensions intracommunautaires dues notamment aux conflits entre les Twa et les Bantus sont multiples avec comme conséquences les mouvements de populations. Les conflits armés, des épidémies et une pauvreté chronique sont également les facteurs qui aggravent la situation humanitaire dans le Tanganyika en mettant en mal le système sanitaire déjà fragile.

Le Tanganyika a enregistré 469 décès maternels notifiés, d'après le rapport du Programme National de Santé de Reproduction (PNSR), sur la Surveillance de Décès Maternels Périnatals et Riposte 2020 et 2021. Il est également fait état une prévalence contraceptive faible soit 1% (MICS 2017-2018) ; ainsi que de la situation très inquiétante de santé des adolescents et jeunes dont le taux de natalité des adolescentes, soit 206 pour mille (MICS 2017-2018).

Pour ce contexte que UNFPA, avec le financement de l’ambassade de la Norvège, a apporté un appui technique à la Division Provinciale de santé (DPS) Tanganyika à travers la Coordination Provinciale du Programme National de Santé de Reproduction (PNSR) pour la tenue d’une formation les membres du Groupe de Travail Santé Sexuelle et Reproductive sur la mise en œuvre du Dispositif Minimum d’Urgence (DMU) en Santé de la Reproduction.

Cette formation a permis aux participants d’être suffisamment outillés en vue de mettre en place des interventions enfin améliorer le niveau de préparation et de réponse proportionnelle à la demande des communautés vulnérables, en temps de crises humanitaires.  Il s’agit notamment des interventions visant à : Prévenir la violence sexuelle et répondre efficacement aux besoins des survivantes, réduire la morbidité et même la mortalité dues au VIH et aux autres Infections Sexuellement Transmissibles ; prévenir mortalité maternelles et néonatales et prévenir les grossesses non planifiées.

Selon le docteur Richard MUPATAKIABU, Médecin coordonnateur provincial de Programme National de Santé de la Reproduction de Tanganyika, cette mise à niveau des membres du GT/SR et cadres de la Division Provinciale de la Santé. Il a par ailleurs plaidé pour l’accompagnement continu de UNFPA et son partenaire la Norvège pour atteinte des résultats visés.

Intervenant à la clôture de cet atelier de formation, le Représentant Adjoint de UNFPA,  Keneth Ehouzou a réitéré l’engagement de son organisation à continuer à appuyer des efforts entrepris par les autorités et partenaires de la province du Tanganyika enfin de réduire les grossesses non désirées chez les adolescentes et lutter contre les décès maternels évitables.

Présente à la clôture de cette formation, Madame Mwamini Batumike, déléguée de l’ambassade de Norvège a pour sa part souligné l’importance que la Norvège accorde à la santé et aux droits sexuels et reproductifs.

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