37 prévenus condamnés à mort en RDC dans le procès de la {tentative de coup d'État}

Sur le procès contre le coup d'État manqué du 19 mai 2024 en République démocratique du Congo, la peine de mort a été prononcée, vendredi 13 septembre 2024 en fin de journée, par le tribunal militaire de Kinshasa contre 37 sur 51 prévenus.


Le verdict est tombé ce 13 septembre vers 17 heures (16 heures TU), à l’enceinte de la prison militaire Ndolo, au cœur de la capitale congolaise Kinshasa. Par le procès lié à la « tentative de coup d'État » survenue le 19 mai dernier en RDC, 37 prévenus ont été condamnés à mort, dont les trois sujets américains entre autres, pour notamment terrorisme, attentat, association des malfaiteurs et détention illégale d’armes et munitions de guerre.

Ils étaient 51 à être jugés depuis le 7 juin 2024 au tribunal militaire de Kinshasa-Gombé. Parmi les condamnés à la peine capitale, on compte plusieurs étrangers : trois Américains donc, mais aussi un Belge, Jean-Jacques Wondo, expert militaire, qui était jusqu’au 19 mai dernier un collaborateur connu de l'Agence nationale de renseignements (ANR) de RDC. Il a été reconnu par la justice militaire en tant que étant un : concepteur et auteur intellectuel de ce qui a été présenté comme un coup d’État manqué.

37 prévenus condamnés sur 51 jugés

Pour rappel de 19 mai 2024, un commando armé avait d’abord attaqué, en pleine nuit, la résidence de l’homme politique Vital Kamerhe. Celui-ci au moment-là encore ministre sortant, et en passe d’être élu à la tête de la présidence de l’Assemblée nationale, poste qu’il occupe aujourd’hui.

Le même commando qui a échoué à trouver Vital Kamerhe, s’était alors dirigé vers le palais de la Nation, siège du pouvoir, à quelques centaines de mètres de là, avant d’être neutralisé aux forces de défense et de sécurité.

Une douzaine de prévenus a été acquittée ce 13 septembre 2024. La circonstance atténuante a été retenue en faveur d’un prévenu frappée de démence. Fin août, la peine de mort avait été requise pour une cinquantaine de prévenus.

Le tribunal à choisi la peine la plus forte : la peine de mort }, a répété à la lecture du verdict, le major Freddy Ehume, président du tribunal qui a siégé pendant toute la durée du procès.