Israël augmente les raids au Liban et les arrestations à Gaza

Des forces israéliennes ont fait exploser des habitations et ont assiégé des écoles et des refuges pour déplacés palestiniens lundi 21 octobre 2024 dans la bande de Gaza. Pour son offensive au Liban, Israël continue de mener des frappes visant la banlieue sud de Beyrouth ou encore la Bekaa, ayant ciblé à la nuit la société financière al-Qard al-Hassan, accusée de soutenir le Hezbollah. Une source sécuritaire libanaise a également fait état de frappes près de l'aéroport de Beyrouth, par lequel entre la plupart de l'aide humanitaire.


L'armée israélienne a mené les frappes en visant la banlieue sud de Beyrouth dimanche 20 et lundi 21 octobre 2024. Elle a notamment visé en soirée les infrastructures attachées à une entreprise financière, al-Qard al-Hassan, accusée de soutenir le Hezbollah. Les avertissements israéliens avant ces opérations ont conduit à des scènes de panique au capitale, mais aussi à Saïda.

L'armée israélienne a exploser des habitations et même a assiégé des écoles et des refuges pour déplacés palestiniens lundi dans la bande de Gaza tout en poursuivant son offensive au coeur du camp de réfugiés de Jabaliya, dans le nord du territoire, ont rapporté des habitants et du personnel médical.

Le secrétaire d'État américain Antony Blinken se rendra à partir de ce lundi 21 octobre au Proche-Orient. Jusqu'à vendredi 25 octobre 2024, il se rendra en Israël et aux plusieurs pays arabes pour tenter à nouveau d'obtenir un cessez-le-feu dans la bande de Gaza après la mort du chef du Hamas, a annoncé le département d'État.

Presque 1 454 personnes ont été tuées au Liban depuis le 23 septembre 2024, d'après un décompte de l'AFP établi dimanche à partir de données officielles. Mi-octobre, l'ONU recensait près de 700 000 déplacés. Le ministère libanais de la Santé a fait état dimanche de 2 464 morts au Liban et au moins 11 530 blessés depuis octobre 2023.

L'offensive israélienne à Gaza a coûté la vie à 42 603 Palestiniens, au moins, majoritairement des civils, et surtout les femmes et enfants, d'après les derniers chiffres du ministère de la Santé de la bande de Gaza. Officiellement sous la houlette du gouvernement du Hamas, les informations de ce ministère sont jugées fiables, étant utilisées notamment par l'ONU par ses rapports.